Les parlementaires des Pyrénées-Orientales ont majoritairement voté en faveur de l’inscription du droit à l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution française. Cet événement marque un tournant historique. Lors du congrès à Versailles, sur 902 votants, 780 ont approuvé la modification constitutionnelle. Seulement 72 ont voté contre. La majorité absolue des 3/5 du parlement était fixée à 512. Ainsi, la France se distingue en devenant le premier pays au monde à garantir constitutionnellement cet accès.
Dans les Pyrénées-Orientales, 5 pour, 1 abstention
Les députés RN et les sénateurs LR des Pyrénées-Orientales ont largement soutenu cette loi. Sandrine Dogor-Such, cependant, s’est abstenue, soulignant son absence lors du vote précédent du 30 janvier. Les députées ayant voté pour incluent Sophie Blanc, Michèle Martinez et Anaïs Sabatini. Du côté des sénateurs, Lauriane Josende et Jean Sol ont également approuvé le texte.
La loi, adoptée le 28 février au sénat, témoigne d’un consensus au-delà des clivages habituels. Elle sera promulguée le 8 mars, coïncidant avec la Journée internationale des droits des femmes, symbolisant ainsi un engagement fort envers l’égalité de genre.
La France, premier pays au monde à constitutionnaliser l’IVG
Cet amendement constitutionnel survient dans un contexte global tendu. De nombreux pays, dont la Hongrie, la Pologne et les États-Unis, voient leurs droits en matière d’IVG remis en question par des mouvements populistes. La France affirme ainsi son positionnement en faveur des droits des femmes. Cette avancée est d’autant plus symbolique qu’elle intervient 40 ans après l’adoption de la loi Veil.