Grève jeudi des enseignants à Perpignan pour plus de moyens

30/01/2024

Les enseignants de Perpignan se mobilisent en grève ce jeudi 1er février, réclamant davantage de moyens pour la rentrée prochaine et protestant contre la baisse prévue des heures d'accompagnement pour les élèves en situation de handicap.

Branle-bas de combat ce jeudi pour les personnels de l’Éducation nationale à . Les enseignants, de la maternelle au lycée, sont appelés à la grève par quatre syndicats : FSU, FO, CGT et Sud. L’objectif est de protester contre le manque de moyens alloués pour la prochaine rentrée scolaire. Selon l’Indépendant, les syndicats soulignent que la dotation pour 2024-2025 est insuffisante pour couvrir l’augmentation du nombre d’élèves, sans parler de l’implémentation des nouvelles mesures éducatives.

Des craintes pour l’éducation inclusive

La grève soulève également des inquiétudes concernant l’éducation des élèves en situation de handicap. De plus, les syndicats redoutent une baisse du nombre d’heures d’accompagnement attribuées par élève, à cause d’un nouveau système de gestion par les pôles d’appui à la scolarisation (PAS), qui remplaceraient les décisions prises actuellement par les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH).

Manifestation et opération escargot prévues

Pour faire entendre leur voix, les syndicats vont organiser une opération escargot et une à jeudi 1er février 2024. Le rassemblement débutera à 9 h 30 devant la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale, avant de se transformer en une marche vers la place Catalogne. Ces actions visent à dénoncer le manque de moyens et à réclamer une revalorisation des salaires, notamment face à l’inflation actuelle.

Une situation tendue dans les écoles

La situation est tout aussi préoccupante dans les écoles primaires de Perpignan. Les syndicats déplorent l’absence de création de postes d’enseignants pour la rentrée, malgré un besoin criant de remplaçants. Cette année, une soixantaine de contractuels non formés ont dû être recrutés face à la pénurie d’enseignants titulaires.

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La rédaction